Notre projet
Révolution Permanente se présente pour la première fois aux élections municipales pour faire entendre la voix des travailleurs, de la jeunesse et des quartiers populaires, contre les politiques menées depuis trop longtemps à Toulouse.
> La candidature Anti-Moudenc
Depuis 2014, Jean-Luc Moudenc organise la ville de Toulouse selon les intérêts du grand patronat en menant une politique antisociale et xénophobe. Ses grands projets de travaux publics, comme la création de la ligne C, masquent mal sa politique d’austérité :
- Privatisation rampante de Tisséo
- Coupes budgétaires pour les associations culturelles et sportives
- Réforme Proxima qui pousse à bout les agents de la mairie et de la métropole
- Dégradation des services publics dans les crèches, les écoles et les bibliothèques
Dans les quartiers populaires, les habitants doivent jongler entre logements indignes et destruction de leurs quartiers. Depuis plus de dix ans, le maire traque et réprime sans relâche les mineurs isolés en lutte pour leur droit au logement.
Dans le même temps, le patronat de l’industrie aéronautique profite de centaines de millions d’euros d’argent public et des grands aménagements du territoire. De l’argent, il y en a, pour la militarisation, pour les projets sécuritaires, pour la tour Occitanie.
> Qui sommes-nous ?
Nous nous présentons aux élections municipales pour faire entendre la voix de celles et ceux qui refusent de se serrer la ceinture pendant que d’autres se gavent ! Nous ne sommes pas des politiciens professionnels : nous sommes des travailleurs de l’aéonautique, des bibliothèques, du social, de l’éducation, des transports, de la logistique, du commerce, et des étudiants de toutes les universités toulousaines.
Nous sommes de celles et ceux qui ont scandé « Macron démission » pendant les Gilets jaunes, qui ont fait grève contre la réforme des retraites, manifesté contre le génocide à Gaza et contre les violences patriarcales.
Des luttes dans l’aéronautique contre les licenciements aux grèves à Tisséo en passant par la grève des bibliothèques et les mobilisations à l’université du Mirail, contre la destruction de la fac et la précarité étudiante, nous sommes de tous les combats sur la ville.
> Un programme anti-capitaliste
Pour un Investissement massif dans les Services Publics
L’argent public doit servir à un investissement massif dans les services publics sur la base d’un plan élaboré par des comités composés de travailleurs et d’usagers.
Stop à la course aux profits des actionnaires
Nationalisation sans indemnités ni rachat et mise sous contrôle des travailleurs de l’industrie aéronautique. Contre la course à la militarisation, nous défendons la reconversion de l’industrie au service de la majorité de la population, pour répondre aux enjeux sociaux et écologiques.
Des emplois de qualité
Fin de la sous-traitance et des emplois précaires, titularisation de tous les travailleurs municipaux, réduction du temps de travail à 32h payées 35h, et indexation des salaires sur l’inflation.
Des logements dignes pour tous
Plafonnement des loyers et réquisition des logements vides au profit des étudiants, des travailleurs précaires, des mineurs et des mères isolées, des victimes de violences patriarcales, rénovation et construction de logements sociaux et de résidences universitaires à la hauteur des besoins.
> POUR UNE VILLE ANTIRACISTE, FÉMINISTE ET INTERNATIONALISTE
Non aux violences policières
justice et vérité pour Bilal et toutes les victimes des violences policières, désarmement de la police municipale.
Stop à la complicité avec Israël
Fin du jumelage Toulouse Tel-Aviv, stop à la criminalisation du soutien à la Palestine ! Soutien à la lutte du peuple palestinien et à tous les peuples opprimés qui luttent pour leurs droits à l’auto-détermination.
Des moyens pour la lutte contre les violences patriarcales
mise en place de commissions indépendantes de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans tous nos lieux de travail, d’études et dans nos quartiers.
> POUR LA DÉMISSION DE MACRON ET LA FIN DE LA Vᵉ RÉPUBLIQUE
Contre les professionnels de la politique
pour des mandats de deux ans et des élus révocables, payés au salaire d’une infirmière, sans cumul de mandats.
Droit de vote dès 16 ans
pour tous les résidents et sans condition de nationalité.